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La voix de son maître


"Ils n'ont pas obéi à ta voix ou marché dans ta loi. Ils n'ont rien fait de ce que tu leur à donné à faire. C'est pourquoi tu fais fondre sur eux ces calamités" Jr. 32:23 (traduction libre).

Comme je trouvais ma bible en français un peu émoussée, je la lis maintenant en anglais. C'est vraiment étonnant comme ça permet au texte de me parler à nouveau.

Ici, j'étais frappé de remarquer l'équivalence que l'anglais propose entre l'obéissance à la voix du Seigneur et la marche dans sa loi.

Remarquez qu'il n'est pas dit de marcher par la loi mais dans la loi. Par conséquent, la marche par l'Esprit n'est pas exclue. Mieux, elle est impérative pour accomplir la loi (Cf. Jésus).

Mais qu'est-ce que la loi ? L'hébreu appelle la loi Torah, ce qui signifie instruction. Par conséquent, bien qu'elle ait initialement été compilée pour être obéi telle quelle. Il ne faut pas oublié qu'avant l'émission d'un article de loi, Moïse entrait dans la présence de Dieu pour savoir ce qu'il dirait.

Dès lors que nous prenons les choses sous cet angle, non seulement obéir à la voix du Seigneur et marcher dans sa loi ne sont pas des choses opposées, mais elles ne sont pas même d'une différente nature.

La méthodologie de Moïse nous instruit sur la nécessité d'écouter Dieu et démontre que ce que Dieu dit est paradoxalement à la fois normatif et circonstancié. Aucune parole du Seigneur ne tombait du Ciel pour ainsi dire, elle s'adressait à une question portant sur des circonstances particulières. Par conséquent, si la loi doit aujourd'hui encore nous servir d'instruction, la méthode pour discerner la parole normative ou circonstanciée de Dieu dans nos vies l'est aussi.

Remarquez aussi que la loi n'est pas d'abord une liste de choses à ne pas faire. Au contraire il s'agit de commandements à accomplir. Toute compréhension de la loi comme uniquement les bornes à ne pas franchir serait une réduction minimaliste de la dynamique qui a eu court pour élaborer cette loi: 1. un problème; 2. une question; 3. une rencontre avec un Dieu qui parle! 4. Ce qu'il a dit.

Remarquez aussi la responsabilité attachée à ces directives : les mettre en pratique!

En effet, la calamité ne viens pas frapper des gens qui ont évité de faire quelque chose de mal, mais des gens qui n'ont pas accompli quelque chose de commandé. En fait, la loi n'avait elle-même rien de légaliste. Simplement, si le Seigneur est mon Seigneur alors son ordre implique que je m'exécute.

L'écoute de Dieu, sans nier tout ce que Dieu a déjà dit (et qui doit rester source d'instruction) est donc avant tout une responsabilité quant à l'administration de sa parole.

Vu sous cet angle, ses silences peuvent aussi être compris comme une invitation à persévérer dans la dernière parole qu'il a dite ou à aller chercher à "l'entendre" dans sa parole écrite. En effet, cette dernière renferme bien assez de sa volonté pour nous garder en route.

Je souhaite donc à chacun de ne pas être oisif au point d'attirer sur lui la calamité.

A bon entendeur... bon lecteur !

(Ce sera le dicton du jour ;o)


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